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Avant notre calvaire, dans le passé...

et où il est question de Mr Maroquin...

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26 novembre 2017 - F.H.P.

   Si vous le souhaitez, installons-nous dans notre machine à remonter le temps pour arriver vers le début des années 1710-1711. Devant et derrière toi s’étend de vastes champs et prairies. On y voit juste un sentier qui mène du centre de Frameries vers Paturages.

Que des champs ? en fait, pas tout à fait. Sur une butte toute proche, se situe un moulin à vent tout nouvellement construit.

Carte de 1770 - 1778

   Ce dernier était d’une très grande utilité pour nos fermiers de l’époque car, avant sa construction, ils devaient aller moudre leurs grains à Hyon (près de Mons)…

Les années passent, tous sont contents des services rendus par notre moulin. Mais en 1807, alors que le moulin s’apprêtait presque à fêter son centenaire, un ouragan survint malheureusement et le renversa. Il fut complètement détruit !

Un peu avant 1830, on le reconstruisit complètement. Mais un malheur n’arrive jamais seul… peu de temps après 1841, une tempête emporta également le nouveau moulin, qui lui, ne fut jamais reconstruit.

Ainsi donc, notre localité perdait un outil d’importance !

   Le terrain restera inoccupé pendant de très longues années jusqu’aux alentours de 1870, date à laquelle Monsieur le Curé Maroquin, prêtre de Frameries, pu acquérir le terrain ayant vu la construction et la destruction de deux moulins. Il hérita donc de la butte sur laquelle plus rien n’était érigé…

Mais qu’est-ce qu’un prêtre  de l’époque pouvait bien faire de ce terrain ?

 

  Comme nous l’avons dit à la page précédente, un cimetière s’était établi tout près du terrain dont nous parlons. L’endroit acheté par le Curé Maroquin était donc approprié pour l’élévation d’un calvaire (en hauteur et à proximité d’un cimetière). Ainsi donc, en 1874 fut érigé le calvaire de la paroisse. La croix et le Christ furent fondus à Vienne, en Autriche, et la cérémonie fut présidée par Monsieur le Doyen de Paturages. Une foule importante de paroissiens y assista : 2 à 3000 personnes !

Mais les réjouissances passèrent bien vite : le 16 décembre 1875, soit un an plus tard, le village vivait « à l’heure du Calvaire », le grisou faisait, à l’Agrappe (site minier de la localité), 112 victimes presque toutes de Frameries.

Monsieur le Curé Jean-Baptiste Maroquin arriva l’un des premiers sur les lieux de la catastrophe et se dépensa sans compter, soignant les blessés, consolant les familles endeuillées, secourant matériellement les plus nécessiteux. Il paya réellement de sa personne !

Et comme un malheur n’arrive jamais seul (un peu comme les tempêtes qui renversèrent les moulins), il y eut une seconde catastrophe à la mine peu de temps après la première. Toujours au même endroit (l’Agrappe), également dû au grisou. On déplora alors 121 victimes, le 17 avril 1879. Le Curé Maroquin était toujours bien présent pour aider « les siens » !

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Explosion due au grisou,

Agrappe 17 avril 1879

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