top of page

Le calvaire dans les temps modernes...

Menu principal

26 novembre 2017 - F.H.P.

   Me diriez-vous : « Mais quel est le rapport de la mine avec le calvaire ? »

   En fait, le calvaire, Jean-Baptiste Maroquin et les malheurs de la mine sont étroitement liés. Aux deux catastrophes, la population allait se recueillir au calvaire plutôt qu’à l’église. Non, qu’elle ne le faisait pas, mais un endroit retiré, paisible est sans aucun doute plus propice pour confier ses malheurs au « Bon Dieu du calvaire », comme nos ancêtres le nommaient alors…

 

   Le temps passa, avec d’autres catastrophes, d’autres malheurs…

Les prières se succédèrent, les gens aussi. La course du temps fit sont office.

​

   Le 26 septembre 1923, le lieu dénommé alors « Calvaire Maroquin », passa dans d’autres mains. C’est l’Association des Œuvres paroissiales du Doyenné de Pâturages qui en eut la charge et l’entretien.

 

   En 1975, le 19 septembre, le calvaire était toujours debout et fêtait son centième anniversaire en grande pompe ! A 20h, toutes rues coupées de ses lumières, torche en main, des dizaines de personnes se mirent en marche, à partir de l’église Ste Waudru vers le calvaire. Jeunes et moins jeunes étaient tous là, curieux ou croyants, pour fêter notre calvaire, accompagnés du Curé Marion, du Bourgmestre Max Audain, chorales, etc. pour ne citer qu’eux.

Ainsi donc, notre calvaire recevait les applaudissements de croyants et non-croyants pour fêter ensemble un lieu chargé d’histoire et de dévotions. Tout est donc bien possible…

 

Il existe aussi de nos jour un rassemblement/une coutume sur le lieu, chose toujours bien présente en fin d'année...

 

                  

Et Monsieur le Curé Maroquin, qu’est-il devenu ?

 

   Il démissionna de ses fonctions en 1883, l’âge faisant mais resta toujours attaché à Frameries et plus particulièrement à « son » calvaire. Durant sa retraite, il fit graver son épitaphe, sur une pierre tombale qu’il plaça… au pied du calvaire souhaitant y être enterré au moment venu ! Il laissa donc en blanc la date et le lieu de sa mort. 

Malheureusement, son souhait ne put être exaucé… Il décéda à Tournai où il fut inhumé. Mais on grava tout de même sur la pierre tumulaire laissée à Frameries, la date et le lieu de sa mort.

 

 

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

​

Mais actuellement, le lieu me paraît abandonné… et avant cette histoire, je ne savais pas qu’il existait un calvaire à Frameries… !

 

   En effet, le lieu est bien laissé à l’abandon… de ses gestionnaires, mais pas complètement désert de la présence humaine. Il suffit de voir que de nombreuses bougies sont toujours allumées et qu’il y a toujours un dépôt de fleurs au pied du Christ crucifié.

Et quant à la démolition du lieu ?

Oh oui, ce calvaire qu’il soit présent ou non, ne va pas changer la face du monde. Mais pour Frameries et pour qui veut se pencher un peu plus notre passé, sur le patrimoine architectural de Wallonie (il y est répertorié), s’il n’y était pas ou plus, ce serait sans nul doute une perte

 

   En tant qu’amoureux des belles choses, de notre culture et de nos symboles, nous souhaitons au calvaire encore de nombreux beaux jours devant lui avec, qui sait, de nouvelles associations de gens prêts à retrousser leurs manches, comme Monsieur le Curé Maroquin le fit à son époque, pour retrouver un lieu empreint de majesté, qui peut être vraiment charmant, et qui ne demande qu’à poursuivre son chemin dans l’histoire des chrétiens et des hommes épris de leur patrimoine.

 

   Mais il suffit parfois de lire une petite histoire pour retrouver l’envie d’aller voir, de ses yeux, un endroit qui souhaite votre visite, votre regard et si l’envie vous prend, de présenter vos souhaits ou vos malheurs, comme avant…

​

​

​

​

​

​

​

Curé Maroquin

Haut de

page

Frameries
Au travers du temps
© 2018 Création exclusive Frameries, Histoire et Patrimoine (F.H.P.) - Stricte interdiction de reproductions sans autorisation
  • Facebook Social Icon
bottom of page