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En 1904, Joseph perdit celle qui fut sa compagne pendant 50ans... Sa production littéraire s'arrêta quelques temps mais ses amis l'encouragèrent et l'aidèrent à surmonter sa grande peine, en l'incitant à réécrire de nouveau. 

Il se remit en effet à travailler avec ardeur et coup sur coup, compose encore quelques pièces de théâtre. Sa bonne humeur semble définitivement revenue lorsque le 16 décembre 1906, il fut emporté, frappé par une embolie.

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   Jusqu'au dernier moment, il garda toute sa vivacité et la lucidité de son esprit : le jour de sa mort, l'on trouva sur un chiffon de papier quelques vers qu'il avait crayonné pour célébrer ses 73 ans quelques jours plus tard...

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 Après sa mort, ses admirateurs créèrent un comité pour lui faire élever un monument. L'inauguration du monument eu lieu le 28 septembre 1913. La placette (originairement dite "Bouqu'trée) fut dorénavant désignée sous le nom de "Bosquètia".

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   L'œuvre de Bosquètia est vraiment considérable ! Il y a un peu de tout : depuis la simple anecdote en prose jusqu'à la pièce de théâtre en passant par la chanson, les monologues et les fables. Il serait trop compliqué ici de tout relater, ce n'est d'ailleurs pas le but.

   Mais il est important d'attirer votre attention sur le "pourquoi" Joseph Dufrane, dit Bosquètia, est important pour nous tous. Notre quotidien, tout comme celui de nos aïeux, n'est pas toujours lumineux et joyeux. La volonté des poètes, des farceurs, des chanteurs, etc. est bien d'apporter, ne fut-ce qu'un temps, cette clarté qui illumine nos cœurs, nous permettant de garder nos facéties en mémoire, nos rires de jeunes enfants que nous étions... il y a peu.

Au travers des œuvres de Bosquètia transparaît une douce philosophie qui consiste à prendre la vie du bon côté. Ce n'est pas lui qui passera son temps à gémir, à se lamenter et à décrire les états d'âme parfois "endolories".

Non, au contraire, ses écrits sont un remède contre la mélancolie et la mauvaise humeur.

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On peut dire qu'un précepte tout particulier lui "collait à la peau" :

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"Mieux est de ris que de larmes escrire

Pour ce que le rire est le propre de l'homme".

François Rabelais.

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   Bosquètia nous a donné un hymne, une certaine identité mais aussi l'envie de retrouver au travers du patois l'essence dont nous sommes fait : un peu d'espièglerie, de l'entrain dans le quotidien et toutes les choses qui font que nous sommes reconnaissable lorsque nous sommes "ailleurs" que chez nous, à Frameries !

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